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Choisissez la pause avant qu’elle ne s’impose

Les chiffres de la progression des burnouts et des dépressions publiés ce matin par la RTBF laissent sans voix « Fin 2021 les chiffres de l’Inami rapportés par L’Echo et De Tijd dénombraient, 485.435 employés, indépendants ou chômeurs en arrêt maladie depuis plus d’un an. Les vrais chiffres sont sans doute encore plus élevés, sachant que les agents de la fonction publique ont leur propre régime d’assurance-maladie, nuancent les deux quotidiens. » [1]

La progression de ces chiffres est inquiétante :

68% des soignants étaient identifiés à risque de burnout après la première vague[2]

45% d’augmentation du nombre des burnouts et dépressions en 5 ans[3]

30% d’absences de longue durée dans les soins de santé 

Force est de constater que les mesures prises jusqu’ici pour enrayer l’épuisement sont insuffisantes et inefficaces pour inverser la tendance.

Le défi pour 2023 est d’autant plus ambitieux que si certains ont été mis à l’arrêt de manière temporaire pour revenir à la profession par la suite d’autres ont décidé de la quitter définitivement.

Avec l’augmentation du nombre de soignants épuisés ceux qui restent sont de moins en  moins nombreux et fatiguent à leur tour.

C’est un cercle vicieux avec des conséquences à tous niveaux

  • Troubles du sommeil, cauchemars, perte de concentration
  • Épuisement physique, mental et cognitif
  • Perte de sens, sentiment de ne pas être reconnu dans son travail
  • Déséquilibre vie privée vie professionnelle  dû à la surcharge, à l’accumulation de pressions

Des traces du Covid, oui mais pas que…

C’est une tendance à l’œuvre depuis plusieurs années”, souligne le spécialiste du marché du travail Stijn Baert (UGent).[4]

Le Covid a surtout servi de révélateur à une tendance préexistante: les soignants sont à bout de souffle.  Conscients des conséquences de cet accroissement des épuisements, certains hôpitaux ont décidé d’agir. Quelques-uns ont même mis en place des relais psychologiques, des espaces de paroles pour réagir aux crises en cascade, des endroits où se poser. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas partout, et la progression continue des chiffres le montre, cela ne suffira pas. Le besoin de décompresser au quotidien reste vital pour permettre aux soignants de retrouver de l’énergie, un meilleur équilibre vie “pro-perso”, et plus de sens dans leur travail.

‘Face à la quatrième vague le combat de ceux qui restent s’annonce difficile’.

Seule une prise de conscience permet de changer les choses.

Prendre conscience et décider  d’arrêter de répéter les mêmes mesures qui ne fonctionnent pas, qui misent tout sur le mental, la résistance au stress et qui conduisent à plus d’épuisement.

Les soignants sont des êtres humains pas des machines.

Faire autrement, c’est s’écouter et s’arrêter un court instant pour interrompre la course folle qui nous entraine vers un arrêt forcé.

Notre mental a tendance à nous faire croire que nous pouvons nous passer de phases de récupération or c’est justement ce qui nous manque pour récupérer de l’énergie et de la concentration.

Prendre conscience de ses besoins s’apprend vite car les bénéfices sont immédiats.

Se poser trois minutes, c’est un rituel aussi court et indispensable que se laver les dents.

Cela consiste à se rendre disponible à nous-mêmes, à nos sensations corporelles, qui nous informent de nos besoins pour pouvoir activer nos propres ressources.

Une micro-pause suffit à rythmer notre matinée et à réajuster notre niveau d’énergie.

Que nous ayons besoin de désactiver un excès de tensions (physiques ou mentales) ou besoin d’activer plus de concentration, de créativité, la clé c’est s’arrêter juste un instant.  

Observer sans jugement nos sensations, émotions, besoins, pensées, ce qui est présent.  

La relaxation n’est pas un objectif en soi, c’est un moyen utilisé pour nous rendre disponible et permettre à la détente physique puis mentale de s’installer.  Avec la pratique nous apprenons à mieux nous connaitre, à retrouver un équilibre et plus de sens dans notre travail.

QUOTE :  ‘Bien dans mon corps bien dans mon job’.

N’oublions pas que s’arrêter ce n’est pas ‘ne rien faire’ notre cerveau ne s’arrête pas de fonctionner, il met à profit ce moment pour récupérer en créativité et en efficacité.

Inverser la tendance, c’est un défi qui s’impose comme une urgence en 2023.  Il y a différents moyens d’améliorer le bien-être au travail. Pourquoi choisir la pause : c’est rapide: 3 minutes suffisent, efficace directement et à long terme et disponible partout et à tout moment.

Envie d’en savoir plus ? Je vous propose de me contacter pour échanger sur vos besoins et vous expliquer en quoi consiste cette méthode. Isabelle contact@instant-s.be

[1] https://www.rtbf.be/article/burn-outs-et-depressions-ont-augmente-de-pres-de-moitie-en-cinq-ans-

[2] https://www.rtbf.be/article/burn-outs-et-depressions-ont-augmente-de-pres-de-moitie-en-cinq-ans-

[3] https://www.rtbf.be/article/burn-outs-et-depressions-ont-augmente-de-pres-de-moitie-en-cinq-ans-

[4] https://www.rtbf.be/article/burn-outs-et-depressions-ont-augmente-de-pres-de-moitie-en-cinq-ans-