Chaque crise apporte son lot d’opportunités, et celle que nous venons de vivre ne fait pas exception à la règle.
Certains phénomènes nouveaux ont fait leur apparition et interpellent les entreprises.
C’est le cas notamment de la ‘grande démission’ et du ‘quiet quitting’ qui sont nés d’un changement de rythme du au ‘télétravail’ et parfois aussi, d’un temps d’introspection.
Si la ‘grande démission’ a fait des vagues dans de nombreux secteurs, aux Etats-Unis, en France et un peu en Belgique. Chez nous, ce qui inquiète les entreprises, c’est le ‘quiet quitting’.
Quiet quitting qu’est-ce que c’est?
Le 25 juillet 2022 un internaute poste une vidéo sur Tik Tok. Il y décrit le « quiet quitting” hashtag #workreform « L’idée n’est pas de quitter votre travail mais bien l’idée d’aller au-delà de votre travail » [1] … Le ‘quiet quitting’ est présenté comme une réaction d’opposition « à la ‘culture du burnout’ qui dicte que le travail doit être votre vie. […] Ce qu’il n’est pas» [2].
Qui dit ‘réaction’ dit ‘réponse à un stimulus’ qui l’a provoquée.
A ce titre, le ‘quiet quitting’ s’invite progressivement dans le paysage professionnel comme une tendance de fond en ‘réponse’ à un besoin de rétablir un équilibre vie pro/perso qui est devenu vital.
Enjeux et opportunités
Qu’avons-nous à gagner avec le ‘quiet quitting’?
- Prise de conscience du besoin de redéfinir son engagement dans l’entreprise,
- Prise de recul par rapport à un travail qui prend trop de place,
- Se détacher de ‘la culture du burnout’ = moins d’épuisements, de maladies de longues durées, protection de la santé mentale
- Autoprotection pour garantir plus d’équilibre vie pro/perso
Qu’avons-nous à perdre avec ‘quiet quitting’ ?
- Une perte de motivation et d’engagement
- Un effet ‘tâche d’huile’ qui rend difficile la cohabitation entre deux cultures opposées
- Une diminution d’adhésion à la dynamique d’esprit d’équipe
- Prise de distance avec certaines valeurs de l’entreprises (moins de fidélité et d’engagement)
Une invitation à
- Faire se rencontrer les besoins des travailleurs et ceux de l’employeur pour améliorer le bien-être au travail (humanité, flexibilité, équilibre vie pro/perso, reconnaissance, …)
- Intégrer la pause-énergie pour recréer du lien à soi et aux autres
- Promouvoir un accompagnement ‘respectueux et humain’ durant la maladie et lors de la réintégration.
- Utiliser plus de techniques d’inclusion, de signes de reconnaissance va redonner à l’humain sa place dans l’entreprise.
Puisque que le ‘quiet quitting’, est vu comme une solution “à défaut”, cela sous-entend qu’une autre option satisfaisante pourrait servir de solution alternative entre ces deux pôles.
A ce titre, le quiet quitting n’est rien d ‘autre qu’une invitation faite à l’entreprise de proposer et valoriser d’autres options ‘win win’ qui rencontrent les besoins de chaque partie.
Envie de faire le point sur les différentes solutions disponibles ? Choisissez votre moment de prédilection pour en discuter ensemble, et faites-le moi savoir: contact@instant-s.be ou 0032 (0)479 89 22 88
Au plaisir d’échanger bientôt,
Isabelle
